Programmation 2025

11.06.2025

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LE CASTRUM CÉLÈBRE LA PROXIMITÉ À TRAVERS DES IMAGINAIRES DIVERSIFIÉS ET SURPRENANTS

25ème édition du 7 au 10 août à Yverdon-les-Bains.

Le mouvement sera une fois de plus au cœur de la programmation 2025 du Castrum. Du 7 au 10 août à Yverdon, 39 projets pluridisciplinaires investiront la ville pour la transformer en un espace d’exploration ludique à ciel ouvert et offrant de multiples possibilités.

Avec 20 spectacles de danse et de cirque contemporain dont 4 en résidence et 2 en déambulation, 9 concerts et 5 DJ sets, 3 ateliers et 2 expositions-installations en continu, les formats imaginés pour cette 25ème édition sont hybrides, dynamiques et fédérateurs.

Entre rêverie, espoir, deuil et résistance, les artistes qui se produiront cette année se font les porte-voix d’une diversité de discours et dessinent collectivement les contours d’un monde radieux et inclusif. La programmation complète est disponible dès maintenant sur https://le-castrum.ch/programmation

graphisme © Mat* Avogadro

L'ÉDITION 2025 SE PARE DE NOUVEAUX FORMATS

Cette année, Le Castrum explore de nouveaux lieux et horaires. Avec un retour marqué au centre ville d’Yverdon, la majeure partie des projets de cette édition prend place aux alentours du Château, en rayonnant jusqu’au Jardin japonais et Sports 5. Des représentations sont proposées au petit matin dès le vendredi lors de la déambulation participative Amazing Journey. Le programme nocturne du week-end est davantage étendu et donne une place particulière à la fête. Organisée en collaboration avec le collectif yverdonnois Culmina, l’After à Sports 5 prolonge les festivités du samedi jusqu’à l’aube. Dimanche, le festival se terminera dans une grande danse collective sur la place Pestalozzi avec la performance Happy Hype et le DJ set de Mulah.  

DE L'OMBRE À LA LUMIERE, DES SPECTACLES QUI TRAVERSENT LES MONDES 

Avec humour et dérision mais aussi sérieux et frontalité, les projets d’art vivant apportent leur propre éclairage sur des thématiques en forte résonance avec l’état du monde. Spectacle de théâtre de rue éco-spirituel comique et critique, La Création évoque en creux la problématique de la santé mentale face à la crise climatique. Dans Fury Room, la comédienne Fanny Krähenbühl explore le caractère parfois insoutenable et absurde de nos expériences personnelles et le potentiel salvateur de la rage destructrice. Clown sans filtre, naïf et touchant, Typhus Bronx instaure un dialogue avec son créateur dans Trop près du mur, une pièce où il est question d’éducation, de désobéissance et d’impulsion de liberté. En résidence au Castrum en 2024, la compagnie Théâtre de l’extrême dévoile la version aboutie de parade d’intimidation aigre-douce, une riposte collective par la danse, l’acrobatie et le théâtre physique. Alliant humour et effeuillage, L'Électro Showroom Club s’intéresse au genre à travers un rituel érotique libératoire. Un atelier sera donné par les porteuses du projet pour celleux souhaitant travailler sur la recherche ludique de leur propre fantaisie et pouvoir de séduction.

Tissant des liens avec l’au-delà et revisitant notre rapport à la mort, certains projets proposent une voie pour parler du deuil, soigner les maux et affectionner la mémoire des personnes défuntes. Expérience contemplative et extraordinaire, Amazing Journey guide les participantxes à la rencontre d’âmes errantes pour un final en fête extatique et cathartique. Duo de clowns actif depuis 10 ans, Les Diptik présente sa toute première pièce Hang Up à L’Échandole, un dialogue improbable, délicat et drôle entre deux protagonistes en attente de leur réincarnation. Mêlant acrobaties, théâtre d’objets et jeu grotesque, Houl déploie en douceur et poésie la métaphore d’une vie qui se cherche, de ses pertes et de ses joies. 

photos © Julie Folly, Cyrille Voirol, Edinho Ramon, Charlotte Skurzak, Vincent Muteau, Tomas Hudolin, Ronenvief, Ansan Street Arts Festival, C Morisod, Aliette Cosset, Samuel Rey 

LE MOUVEMENT S'EMPARE DE LA VILLE 

Entre danse et cirque contemporain, le temps du festival les compagnies transforment la ville en un terrain de jeu géant en constante mutation. Sur la place Pestalozzi, Maiador, spectacle de danse, mât chinois et acrobaties, partage l’énergie des rituels culturels brésiliens issus du métissage entre les influences africaines et indigènes. Sur le terrain de basket des Rives du Lac, Mirage (un jour de fête) convie à célébrer collectivement et à danser en résistance face à l’absurdité de la guerre. En clôture de l’édition, la performance Happy Hype du collectif Ouinch Ouinch désire créer une euphorie festive, queer et carnavalesque. Du jeudi au dimanche, différentes déambulations invitent également au mouvement. Avec How much we carry?, la compagnie Cirque Immersif prend possession des bâtiments pour se déplacer librement à l’aide d’une perche acrobatique. Au départ du Jardin japonais, Corne de Brume vous emmène à la découverte de la richesse acoustique de notre environnement dans le cadre de l’expérience originale de la pêche aux sons. Un atelier d’initiation à la prise de son lors d’une balade urbaine aura lieu dans le cadre de ce projet. 

INSTALLATION, EXPOSITION ET ATELIER EN CONTINU

Réparties dans divers lieux, l’installation En Vol déploie des récits porteurs d’espoir sous forme d'immenses oiseaux colorés. Sur l’Esplanade du Château, le guichet Poste-punk du collectif Tadam met à disposition tout ce qu’il faut pour rédiger des lettres. Anonymes ou signées, elles seront délivrées avec grand soin à leurs destinataires. Au Centre d’art contemporain d’Yverdon (CACY), l’artiste Dorian Sari présente son exposition Le Futur Imparfait, dans laquelle il déploie une réflexion plastique et poétique sur l’idée de l’avenir, envisagé comme un espace d’imperfection assumée. L’artiste lausannoise Julie Monot instaure un dialogue avec l'œuvre de Sari sous la forme d’une longue performance en déplacement, intitulée Wandering

de g. à d. : WANDERING, Julie Monot © Studio Chromeo - EN VOL, Le Polymorphe © Michel Wiart - POSTE-PUNK, Collectif Tadam 

UN VASTE PANORAMA MUSICAL 

Les concerts et DJ sets de cette édition reflètent l’effervescence des musiques actuelles et la richesse des influences issues de différentes parties du globe. Du côté des artistes de Romandie, la cour du Château accueillera deux duos de frères et sœurs: Citron Citron et leur pop DIY, poétique et analogique, et Barbicop, projet alliant hyperpop et voix autotunée de la chanteuse Madeleine Sandri et du batteur lumberGucci. En solo, le Fribourgeois Erreurjean s'aventure aux confins de l’électronique, du post-punk et de la noise. Dans la cour du collège Pestalozzi, Marion Cousin & Eloïse Decazes font converger musique expérimentale et chants folkloriques du Nord-Est du Portugal. Au Temple, la musicienne Joell Nicolas met un point final à son aventure musicale sous le nom de VRVN (Verveine) lors d’une ultime présentation de son album « Storia », mêlant orgue, synthétiseur semi-modulaire et voix. 

La suite du programme verra défiler le blues traditionnel marocain et les rythmes percussifs de Aïta mon Amour; l’univers pop lo-fi, electronica krautrock et dub de Tioklu; les chants incantatoires, la polyrythmie et les synthétiseurs compulsifs du groupe post-industriel Dame Area; l’esthétique singulière entre drum’n’bass, pop électronique, breakbeat et rap alternatif de Catnapp et les paysages sonores de la violoniste et compositrice avant-gardiste Gibrana Cervantes, au Temple d’Yverdon. Chaque soir, entre et après les concerts, des DJ sets d’artistes et collectifs romandxes animeront l’Esplanade avec des propositions éclectiques. 

photos © Arthur Gouté, Hamza Bennour, Taje Mahalia Giotto, Nikita Thévoz, Still Wavy Studio, Romuald Dosagrada, Paul Bourdel

UNE TROISIÈME ÉDITION AGRANDIE POUR L'EXPLORATOIRE

Suite à l’appel à projets lancé en fin 2024, le dispositif de soutien à la création pluridisciplinaire en espace public prend davantage d’ampleur en accueillant quatre compagnies suisses: la Cie Si le colibri avec le seul-en-scène de la circassienne Aude Cattin explorant le lien avec les êtres disparuxes à travers la manipulation d’objets et le jonglage; le Collectif du feu de dieu et le solo de clown contemporain de Violeta Hodgers; la horde dans les pavés en virée acrobatique nocturne dans le quartier de la Villette; la Cie Pieds Perchés, qui travaille la discipline de la corde acrobatique en étroite interaction avec l’architecture. En résidence avant et pendant le festival, les artistes auront la possibilité d’expérimenter librement dans la ville et de présenter des étapes de leur travail au public. Les informations concernant les horaires et les lieux de représentations seront diffusées via le site internet et les réseaux sociaux du Castrum ainsi qu’au Stand Info.

LA SITUATION FINANCIÈRE DU CASTRUM

Grâce à votre mobilisation exceptionnelle et le soutien conjoint de la Ville et du Canton (60’000.-) dont a bénéficié le festival l’année dernière, l’édition 2025 s’annonce sous un meilleur jour au niveau de ses financements. La situation rencontrée en 2024 a toutefois révélé les fragilités structurelles d'un modèle fondé sur l’accessibilité et la gratuité. Ce contexte est partagé par d’autres structures culturelles et reflète également une instabilité globalisée sur les plans économique, social, climatique et politique. Malgré les incertitudes, qui se ressentent notamment au sein de son organisation et de sa programmation, Le Castrum est fier de pouvoir défendre sa mission et espère maintenir la gratuité de son offre le plus longtemps possible.

L'EDITION 2025 EN CHIFFRES :

39 projets, dont 20 projets suisses, 14 spectacles (dont 2 en déambulation), 9 concerts, 5 dj sets, 2 expositions-installations, 3 ateliers et 4 résidences.

1 bord de scène interprété en langue des signes (après la représentation de parade d’intimidation aigre-douce du samedi 9 août) 

114 artistes

13 lieux

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